ANGRY - Do you Wanna kill me ? ( Autumn )

On ne peut pas vraiment dire que la journée c'était dérouler comme je l'avais souhaité. Déjà le réveil avait été difficile puisque je n'avais pas fermé l'œil avant 3h du matin. Cette histoire avec Autumn m'avait vraiment contrarié, normal quand on est amoureux... De plus savoir qu'elle était dans la chambre juste à côté ... n'était pas facile à accepter. Je m'étais levé et l'avais éviter, comme je le faisais depuis 3 jours. Mais en arrivant à l'université, j'avais été obligé de me mêler de la vision d'Horreur que je voyais. Autumn en train de "séduire" son "Mari" avec le plus beau sourire qu'elle pouvait avoir. Je ne l'avais pas supporter. J'avais alors sauté sur Cet abruti et après quelques coups échangés j'avais posé une sorte d'ultimatum à Autumn. Soit elle rentrait avec moi, soit je ne lui adresserais plus la parole. En fait, mon but était de la faire choisir entre moi et lui. C'était complètement idiot et naïf puisque bien sûr c'est lui qu'elle a choisit, et cela sans la moindre hésitation apparente.

J'aurais bien défoncé tous les casiers présents dans le couloir en repartant. Seulement, ma main était déjà bien amochée à cause des coups que j'avais porté dans la figure de Nathael. Moi j'avais hérité d'un oeil tuméfié, j'allais devoir trouvé une bonne excuse pour convaincre les parents.

Pour extérioriser ma rage, j'avais préféré courir jusqu'à la maison. Je séchais les cours, de toute façon je n'en avais plus rien à faire... Je pouvais redoubler une nouvelle fois, ou même devenir chômeur, peu importe; J'étais plutôt essouflé en arrivant à la maison. En claquant la porte d'entrée, je balançais mes affaires dans un coin du Hall et courais dans les escaliers pour me rendre à la salle de bain. Je pris une douche, enfilais un vieu jogging et un tee shirt puis alla me réfugier dans ma chambre. Lorsque ma tête toucha l'oreiller, j'étais presque certains que j'aurais du mal à me relever. J'étais tout simplement Déprimé.

Je cru m'endormir, vu la nuit que j'avais passé ce n'était pas étonant. C'est la douleur lancinante de mon oeil qui me réveilla, et peut être aussi un claquement de portière venant de l'extérieur. Ma chambre était devant, j'étais donc du côté de la façade de la maison. Je voyais Autumn, elle était déjà là, en fait j'avais dormi toute l'après midi. Je préférais cela à ruminer pendant des heures. Je me ruais alors sur ma chaîne hifi, augmentant le son à fond et mettant une des chansons qui représentaient le plus mon état d'esprit actuel, et surtout insupportable à écouter pour les autres lorsque le son était monté au maximum...

Hands Down - Dashboard Confessional

M'approchant de la porte, je la fermais à clé. J'étais à présent vraiment seul. Je me laissais tomber à nouveau sur mon lit. J'étais vraiment pitoyable, pire qu'une fille, je me lamentais. Il ne manquait plus que les larmes pour être à l'apogée du ridicule. Mais je n'en étais pas là, je gardais ma fierté....

La journée ne s’était pas très bien passée. Du moins à partir de la deuxième heure de cours. Alors que j’avais croisé Nate , mon mari - ça faisait toujours aussi bizarre de le dire même si je commençais à me faire de plus en plus à l’idée - car nos casiers étaient juste à côté l’un de l’autre. Il fallait dire que nos noms de familles étaient très proches. Puis j’avais à peine eu le temps de lui sourire que j’avais vu Ethan se jeter sur lui, le plaquant contre son casier avant que ça ne dégénère et qu’il lui tape dessus. Heureusement ça n’avait pas été une grosse bagarre - enfin ce n’était pas glorieux non plus mais ça aurait pu être pire. Mais avant d’en arriver là, Ethan m’avait posé une sorte d’ultimatum me disant que si je ne laissais pas en plan Nate tout de suite pour rentrer avec lui, alors il ne m’adresserait plus la parole. Je n’avais pas envie que ça arrive. Je veux dire qu’il arrête de me parler. Mais je ne pouvais pas le laisser prendre un tel contrôle sur ma vie, ou ne pas lui donner l’impression qu’il pouvait faire ce qu’il voulait de moi. Je n’allais pas céder à son chantage. Et puis j’étais certaine qu’il ne tiendrait pas. Qu’on finirait par se reparler. De toutes manières pour le moment j’étais trop énervée contre lui pour prendre son parti. Je lui avait donc tourné la tête, ne lui répondant même pas, prenant Nate par le bras en lui demandant si il voulait qu’on aille lui soigner ses « blessures » faisant ainsi comprendre à Ethan que j’avais fait mon choix, que cela lui plaise ou non.

Je ne savais pas où il était parti ensuite. Je m’en fichais pas mal à vrai dire. J’étais furieuse contre lui et restais dans un état de nerfs tout le reste de la journée. Heureusement que j’avais eu gym aujourd’hui, au moins j’avais pu me défouler sur quelque chose. Je n’en revenait pas de ce qu’il avait fait. Quand je lui avais avoué, d’accord il avait mal réagit mais il avait aussi finit, quand je lui avais demandé, par essayer de me comprendre et me pardonner. Du moins c’est ce que j’avais cru sur le moment. Mais apparemment il n’avait pas du tout oublié, il était toujours aussi furieux, et il l’avait bien fait voir. Alors je lui en voulais de m’avait fait croire qu’il me comprenait et qu’il me soutiendrait. Être fâchée avec lui était la dernière des choses dont j’avais besoin. Bon certes nos relations n’étaient jamais des meilleures, mais je savais que ce n’était qu’en surface, qu’on ne se disputais que pour trouver un moyen de se parler. Mais là nous étions tous deux réellement fâchés les uns contre les autres.

Je rentrais à la maison directement après les cours, sans oublier tout de même d’aller voir Nate, lui demandant si il allait mieux. Il fallait avouer qu’Ethan ne l’avait pas loupé. Mais je n’étais pas vraiment d’humeur à rester avec lui après les cours. De toutes manières il avait sûrement quelque chose d’autre à faire. Nous étions peut-être mari et femme officiellement, ce n’était pas le cas dans la pratique. Nous ne vivions pas comme un vrai couple marié et c’était le moins que l’on puisse dire. Je rentrais donc mais j’avais à peine franchit le pas de la porte qu’Ethan poussa sa chaîne hifi au maximum. C’était vraiment un gamin. Il m’avait entendu arriver et avait augmenter le son exprès car il savait que ça m’exaspérait. Je posais mon sac dans le hall et me dirigeais vers la cuisine pour prendre un fruit. Je le mangeais faisant comme si ça musique ne m’exaspérait pas car c’était ce qu’il cherchait. Je montais dans ma chambre et après en avoir fait trois fois le tour, je craquais et me dirigeais d’un pas décidé et énervé vers sa chambre. Bien sur il avait fermé à clé. Je tapais comme une malade à sa chambre.

- Baisse ton son ! T’es malade ! Il n’y a pas que toi dans cette maison ! Il faisait sûrement exprès de ne pas m’entendre et je me demandais même si il n’avait même pas encore augmenté le son. Il se fichait vraiment de moi. Je ne comptais pas le laisser tranquille tant qu’il n’aurait pas baissé sa musique insupportable. J’adorais cette chanson mais à ce volume là, c’était tout bonnement inécoutable. ETHHAAAANNNNNNNNN !!!!!!!!!!

Elle ne pouvait donc pas me laisser tranquille ? Elle ne pouvait pas aller chez son mari ? Il avait l'air si parfait à ses yeux, pour qu'elle se marie avec. Je soupirais et me levais d'un bond pour aller éteindre ma chaîne hifi. Je pris mon I-Pod qui était posé sur mon bureau, l'alluma et le mis sur mes oreilles.

Avant de sortir, je poussais le son à fond, je savais qu'elle allait sûrement être juste devant ma porte lorsque j'allais sortir, il fallait que je sois prêt. J'ouvrais alors ma porte brusquement, puis la bouscula légèrement ( sans non plus la faire voler à l'autre bout de la pièce tellement elle paraissait fragile ) pour aller tout droit. Je ne lui adressais même pas un regard. Je tentais de lui faire comprendre que Je ne voulais plus lui parler et que je ne lui parlerais plus.

Sans attendre une quelconque réaction de sa part, j'avançais vers les escaliers et descendais me dirigeant vers notre jardin. Je n'avais pas du tout envie de croiser quiconque. En plus je savais que ma mère allait me poser mille et une question pour connaître la raison de mon oeil au beurre noir. Je ne pouvais même pas demander à Autumn d'utiliser son maquillage pour le cacher; enfin peu importe, je lui inventerais quelque chose, ou bien je lui dirais la vérité, après tout, pourquoi lui cacher que la fille de son mari s'était marier en cachette.

Elle allait être puni, elle allait être obligé de divorcer, c'était peut être ça la solution. Mais je n'étais pas sûr d'en être capable... mais c'était peut être la dernière solution pour la persuader de divorcer, elle écouterait forcément les parents.

Je traversais le jardin à la recherche d'un coin tranquille. Celui-ci était assez grand et j'avais l'habitude de m'y cacher lorsque j'étais petit pour faire peur à Autumn, lui faire croire après lui avoir dit que je l'abandonnais que j'étais vraiment parti. J'étais un peu sadique à l'époque mais déjà à cet âge je tentais de voir sa réaction si jamais je partais un jour, voir si elle tenait à moi.

Au fond du jardin, nous avions un grand murais qui nous servait pour nous amusez lorsque nous étions petit. L'été, Autumn s'allongeait dessus pour se dorer la pillule au soleil. Moi, j'allais souvent là lorsque j'avais besoin de ne plus parler à personne , pour éviter tout le monde et pour être vraiment seul. Elle devait se douter que j'étais là mais je m'en fichais, j'étais presque sûr qu'elle ne viendrait pas jusqu'ici, enfin je l'espérais. Quoi qu'au fond, qu'est ce que je voulais vraiment ? Comment lui montrer que je n'étais pas content et que j'étais malheureux si elle ne me portait plus aucune attention comme moi je le faisais actuellement envers elle ? Je m'allongeais sur le murais et fermais les yeux.

The Kill - 30 seconds to mars

Cette chanson était une de mes préférées et elle était parfaite pour l'ambiance que je tentais de me soumettre. Une ambiance de déprimé et d'Homme brisé. Ok j'aimais beaucoup me lamenter. Mais c'est vrai qu'à mes yeux certaines musiques méritaient qu'on se lamente un peu sur notre sort, pour vivre ces musiques pleinement. Je gardais les yeux fermés, le soleil m'éblouissait et je n'allais sûrement pas rester longtemps par peur d'attraper un coup de soleil. Car même si cela faisait bien longtemps que j'habitais en Californie, j'attirais les coups de soleil et ne pouvait passer une année sans en avoir plusieurs sur le corps.

Même pas deux minutes après m'être installer sur ce murais, j'ouvrais les yeux sentant une présence près de moi. Bien sûr c'était Autumn, elle paraissait furieuse ...

Je soupirais de soulagement lorsque je l’entendais baisser le son de sa chaîne même l’étendre et s’approcher de la porte. Je me disais qu’il allait accepter de discuter calmement de ce qui s’était passé et de la raison pour laquelle il avait réagit aussi violemment. J’étais bien naïve. Alors que j’étais presque tout sourire de le voir sortir, je déchantais vite lorsque - ipod sur les oreille - il passa devant moi sans me prêter le moindre regard. C’était même presque pire que ça, j’avais l’impression de ne même pas être là. Il n’allait pas s’en sortir aussi facilement.

Je restais figée pendant quelques longues secondes avant de descendre dans le jardin. Je savais très bien où il était allé. Je n’avais pas entendu la porte d’entrée, il était donc toujours dans la maison, et je connaissais l’endroit qu’il préférait quand il voulait se vider l’esprit et se reposer, et l’ipod à fond collé dans les oreilles était un signe que c’était tout à fait ce qu’il comptait faire. Je ne voulais pas qu’il repousse la conversation et encore moins qu’il s’allonge sur MON murais !

Je marchais avec détermination vers ce petit murais qui me rappelait constamment tous les moments que j’avais pu passer ici avec Ethan depuis le premier jour où nous avions joué à la balançoire tous les deux. Je chassais cet élan de nostalgie, fixant ma destination, où il était bien sur comme je m’y attendait. Il était assez prévisible. Ou du moins je le connaissais assez pour savoir où le trouver, et cette pensée me rassurait un peu. J’aimais en savoir plus sur lui que les autres.

- Tu sais que tu vas cramer ?

Bon c’était débile et puis de toutes manières il ne m’avait sûrement pas entendu tellement sa musique était forte. Mais c’était tout à fait justifié étant donné que Ethan tournait toujours homard lorsqu’il s ‘exposait au soleil. Enfin en était de même pour moi alors je pouvais me taire. Un super point commun que nous partagions. Je savais qu’il ne m’écoutais pas alors je lui arrachais ses oreillettes, saisissant son ipod. Le plus simple était encore de ne pas lui laisser le choix.

- Tu penses que tu vas pouvoir réellement m’éviter comme ça, arrêter de me parler ? T’avais pas le droit de faire ce que tu as fait à l’université tout à l’heure !

Je ne lui pardonnais pas qu’il ait osé sauté sur mon mari pour lui refaire le portrait - bon en plus c’était réellement du gâchis vu à quel point il était beau mais ce n’était pas le sujet - et de m’avoir posé un tel ultimatum. Il voulait quoi ? Sérieusement, il croyait que j’allais partir avec lui alors qu’il venait de sauter sur Nate, le défigurant, menaçant de révéler ainsi mon secret - du moins celui à propos de mon mariage - à toute l’université alors que les gens ne pensaient même pas que je sortais avec Nate.

- Je suis censée raconter quoi aux gens qui se demandent pourquoi t’as sauté sur Nate ? Personne ne sait, je ne parle même pas du mariage là, personne ne pense qu’on sort ensemble ! Ce qui n’est d’ailleurs pas le cas mais je m’égare !

Je m’étais confiée à lui pour me débarrasser d’un point, pour avoir l’impression que tout cela serait plus simple, mais pour le moment il ne faisait que me rendre les choses encore plus compliquées. Je devais l’empêcher de devenir fou à cette idée, et devait faire doublement plus attention à ce que rien ne soit révélé. Ma meilleure était folle amoureuse de mon mari et elle ne me pardonnerait jamais si elle venait à apprendre que j’étais sa femme. Or je n’avais aucune envie de perdre ma meilleure amie. Même si je n’étais pas sûre que Ethan ait assez pitié de moi pour que ça lui fasse quelque chose !

- Emma est folle amoureuse de Nate ! Si elle apprend que je l’ai épousé, elle ne me pardonnera jamais ! Et ce serait encore pire si elle l’apprenait de quelqu’un d’autre que moi tout ça parce que mon frère avait voulu faire le malin et que la nouvelle s’était répandu. Euh et bien sur je ne t’ai rien dit sur les sentiments d’Emma. Et elle me tuerait - en plus de me haïr - si elle apprenait que je venais de dire à mon frère qu’elle était folle amoureuse de Nate.

Il avait vraiment une attitude puérile. Il fallait donc que je choisisse entre ne plus lui adresser la parole ou me faire assassiner par les parents. Si j’avais pu être honnête avec lui je lui aurais certainement dit que je préférais plutôt que les parents me haïsse plutôt qu’il arrête de me parler et qu’il m’ignore. Mais bien sur je ne pouvais pas le lui dire. Cela aurait été bien trop simple.

- Ah génial ! Comme si ils n’allaient pas remarquer de toutes manières que tu ne me parles plus !

Si il avait en effet réellement l’intention de ne pas me parler, les parents se douteraient que quelque chose n’allait pas. D’accord jamais ils ne soupçonneraient le fait que je me sois mariée, mais ils essayeraient absolument par tous les moyens de savoir pourquoi ils ne nous entendaient plus nous hurler l’un sur l’autre comme chaque soir.

Je ne comprenais même pas la logique de son raisonnement. D’un côté il me disait qu’au fond il s’en fichait et que je pouvais bien ce que je voulais, mais de l’autre il disait qu’il allait tout faire pour qu eje divorce et les deux étaient assez contradictoires. Ou du moins me semblaient opposés. Si il voulait vraiment me laisser faire ce que je voulais, alors il avait qu’à arrêter de m’en parler, d’y penser et de faire quoi que ce soit en lien avec ce mariage.

- Pourquoi tu te mêles de cette histoire si t’en a rien à faire, si je suis censée faire ce que je veux ?!

Je n’attendais presque pas de réponse; il me parlait de mon petit numéro de charme de ce matin qui aurait soi-disant provoqué sa colère. Mon numéro de charme ? La seule chose que j’avais fait avait été de saluer Nate et peut-être de lui sourire. Ce n’était pas vraiment ce que j’appelais un numéro de charme. Il devenait excessif et ridicule là.

- Mon numéro de charme ? Quel numéro de charme ? J’ai à peine eu le temps de lui dire bonjour que tu lui as sauté au cou !

Je ne voyais sérieusement pas de quoi il voulait parler mais après tout à quoi bon essayer de comprendre. Il avait décidé qu’il s’opposerait se mariage et qu’il ferait tout pour le détruire et il était obstiné. Il voulait me faire mal aussi, comme si cette histoire ne me faisait pas déjà souffrir. Il en rajoutait à propos d’Emma comme si j’avais fait EXPRES d’épouser le garçon dont elle était amoureuse. Toute cette histoire n’avait été qu’un accident, et rien que pour ma meilleure amie j’aurais voulue qu’elle n’ai jamais lieu.

- T’es débile ou quoi ?! Comme si je l’avais fait exprès, volontairement ! Je n’aurais jamais pu faire ça à Emma ! Pour rien au monde je ne compte la perdre, et toi si t’as envie d’être un idiot vas-y, c’est encore ce que tu fais de mieux ! Ça me fera des vacances de pas te voir !

Je crois sincèrement que rarement mes pensées et mes paroles avaient été si contradictoires. Perdre Ethan était la dernière chose que je souhaitais. Je préférais encore qu’Emma soit fâchée contre moi plutôt que de ne plus jamais pouvoir voir Ethan - mais il m’était impossible d’avouer ça à qui que ce soit et il valait encore mieux faire comme si le perdre me paraissait comme une douce consolation, même si c’était la pire des tortures.

- Tu veux bien arrêter ? A t’entendre on croirait que je me suis mariée volontairement, que je suis folle amoureuse de Nate. On a PAS LE DROIT de divorcer, t’as compris ça ?! Ordre du juge ! Pas avant encore 6 mois ! Et tu peux faire le guignol autant que tu veux ça ne changera RIEN !

Il m’énervait à réagir comme si divorcer était dans mes cordes, comme si j’avais épousé Nate parce que nous étions fous amoureux l’un de l’autre et tant pis si les autres ne comprenaient pas. La vérité était juste que nous étions bourrés lorsque nous nous étions mariés et que le juge souhaitait qu’on essaye de faire marcher notre mariage avant de nous laisser la possibilité de divorcer, ce qui était stupide. Il avait dit que nous avions bien eu une raison de nous marier au fond - oui parce qu’il ignorait le fait que nous étions saouls lors de notre mariage, on avait du cacher ce détail car nous n’avions pas l’âge légal alors autant éviter d’en plus finir en prison.

- Et juste comme ça, je pense qu’on est pas trop jeune pour se marier si on est fou amoureux ! Mais je sais que c’est quelque chose que tu dois pas connaître ! Ça se saurait si t’aimait quelqu’un !

Un peu stupide. Mais je savais au fond qu’il n’avait jamais été réellement amoureux. Il n’aimait pas Brooklyn d’un amour fou et inconditionnel, et ses ex avaient duré si peu de temps que je crois que je ne les connaissais même pas. Alors qu’en ce qui me concernait, j’étais éperdument - et très bêtement - amoureuse de lui. Et je savais que si il m’avait demandé en mariage aujourd’hui - en imaginant que nous n’étions pas frère et sœur et qu’il ressentait la même chose donc cas plus qu’hypothétique - j’aurais accepté sur le champs, le pensant du plus profond de mon cœur, et certaine que nous n’allions pas divorcer. Certes c’était loin d’être me cas avec Nate. Mais je pensais que c’était possible.