We Are Just friends ... I know, I know [Chris]

Allongé sur mon lit, prenant le place possible, j’étais tellement bien là où j’étais que je priais le ciel de ne jamais m’enlever se bonheur. Il pouvait bien être n’importe qu’elle heure de l’après midi, rien au monde me ferait quitter mon lit. J’avais l’impression d’être sur un petit nuage si confortable. Je savais que j’étais en train de doucement me réveiller mais je faisais le maximum pour me rendormir car j’étais encore crevé de la veille. Pour ne pas changer, j’étais sorti m’amuser avec mes amis et j’étais rentré au moment ou le soleil commençait à se lever.

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Oh mon dieu quelle horreur, quelle idée j’avais eu, avant de m’endormir, de mettre mon téléphone portable sur la plaque de verre de ma table de nuit en sachant très bien que quand il vibrait, il réveillerait même un mort, en l’occurrence, moi. Qui avait eu la folle idée de m’envoyer un message aussi tôt en sachant pertinemment bien que je ne me réveillais normalement pas avant midi. Je n’avais pas la force de le lire… Tant pis, ca ne devait surement pas être aussi important que le confort que mon matelas m’offrait en ce moment. Grave erreur, j’avais oublié que mon téléphone vibrait toutes les deux minutes jusqu’au moment ou je lise le message en question. Dix minutes s’étaient passées avant que je me motive à tendre le bras pour le prendre.

Rendez-vous au lac à midi ? Je regardais l’heure… 11h40… Je n’avais vraiment pas envie de bouger, mais Lily restait tout de même plus importante que n’importe quoi. Et voila, j’étais en train de mettre de côté mon ambition de rester au lit toute la journée. J’avais 20 minutes pour me préparer et arrêter de sentir l’alcool de la veille… Ce n’était pas gagné, mais j’étais organisé.

J’allais me glisser sous l’eau chaude pour me laver en vitesse avant d’enfiler des sous vêtements propres, un jeans bleu foncé, une chemise de couleur claire et une paire de converse noire tout ça avant que le café soit passé dans le percolateur. J’avais d’ailleurs bu ma tasse en très grande vitesse avant de filer à nouveau dans la salle de bain pour me brosser les dents et me coiffer.

11h55… Parfait, je n’étais pas encore en retard, c’est vrai que ça ne changeait pas grand-chose que je sois là à l’heure ou non, et le lac était à une vingtaine de minute à pied de mon appartement, mais l’idée de faire attendre Lily trop longtemps me dérangeait. C’était bizarre, il fallait l’admettre, mais c’était surement du au fait que l’on ne s’était pas vu depuis un bon bout de temps.

J’avais garé ma voiture à quelques mettre du lac pour aller rejoindre la jeune fille qui était assise sur un banc pas très loin.

Chris – Ca va très bien et toi ?

Une fois notre étreinte terminée, je la regardais en souriant avant de me diriger vers l’endroit d’où elle venait pour aller m’assoir. Faut pas croire, mais c’est fatiguant de faire 10 mètres quand on vient de se réveiller.

Chris – J’ai cru que j’allais te tuer, j’étais tellement bien dans mon lit… Mais bon t’as de la chance que je t’aime bien sinon je serais peut-être pas venu

Le lac était paisible. Quelques enfants jouaient par si par là, il y avait des oiseaux debils qui essaillaient tant bien que mal d'attrapper des miettes pour se nourrir, parfois sans succès. Ca me faisait bien rire, mais je le gardais pour moi, pour ne pas trop exposer mon côté enfantin à deux dollars. A première vue, Chris n'avais pas l'air enchanté que je l'ai réveillé, mais il ne l'avait pas si mal pris que ça ... enfin, l'essentiel était qui soit là aujourd'hui ! Il allait apparament très bien, à ce qu'il en disait.

Ca va aussi, merci !

Je souriais, comme à chaque fois que Chris était à côté de moi. Je ne saurais comment vous dire pourquoi je suis tombée sous son charme. C'est comme ça, ça ne se commande pas. Mais j'ai pas le droit de gâcher notre amitié; je le sais très bien à présent. Je chassais vite ces idées de ma tête pour me concentrer sur cette belle journée pleinement ensoleillée, dans ce cadre magnifique, avec Chris, mon ami...
Je penses l'avoir tirer de son lit, comme on dit, mais au moins, grâce à moi, il profitera de cette journée aussi bien qu'il a profiter de sa nuit.

Comme je savais que tu m'aimais bien, j'ai osé... puis, même si tu m'aimais pas, j'aurais quand même osé ! Tu ne pouvais pas passer une journée aussi belle dans ton lit, à essailler de décuver ! Le temps ça passe vite, tu sais ? Alors, remercie-moi de t'avoir tirer de ton lit Mr night !

Je savais que Chris allait trouver quelque chose à rétorquer, pour ne pas changer. Je le connaissais tellement bien ! Juste au moment où j'eus finie ma phrase, un écureil passait entre Chris et moi, en sautillant d'une façons plus que mignone. J'affichait un grand sourrire en voyant ça. Nous étions assis, sur ce banc, comme deux petits enfants qui parlent de tout et surtout de rien. En face de nous, il y avait un couple, qui passait par là, mains dans la mains, l'air heureux, épanouïs. La fille devait avoir une vingtaine d'année, l'homme peut-être un peu plus. Ils étaient parfaitement assortis, mais dieu sait comme je les haïssais à ce moment précis, à étaler leur bonheur sentimental éphemère. Avec le recul, je sais que c'était ridicule..

Sinon, le tombeur, tu as une petite amie ces temps si ?

Je ne sais pas pourquoi je lui avais poser cette question, sachant que j'allais me faire du mal avec la réponse. Je ne réfléchis jamais, c'est du moi tout cracher ! J'empruntais un air décontracté et à l'aise lorsque cette phrase sortie de ma bouche. Je ments très bien, je dissimule très bien ce que j'ai envie de dissimuler. Je suis une actrice née, voilà tout. Avec chris, j'avais toujours été vraie, mais beacoup plus discrète sur ce que je ressentais pour lui, je sais qu'il ne veut pas mettre fin à notre amitié, et ça me désole beaucoup.

Au fond, elle n’avait pas tord, rester toute la journée dans mon lit pour essayer d’évacuer tout l’alcool que j’avais ingurgité la veille n’était pas meilleure chose à faire quand une journée ensoleillé s’offrait à nous, mais on ne pouvait pas m’en vouloir, il était à la base prévu que j’assiste à une conférence des plus ennuyeuses sur laquelle j’étais censé rendre un rapport complet à la fin de la semaine prochaine dans le cadre du cours de marketing international. Sincèrement je préférais rester dormir dans mon lit plutôt que me rendormir sur une chaise pas très confortable.

Chris – Si je pouvais, t’imagine pas les journées infernales que je vis en se moment. Et puis j’ai toute la vie devant moi avant de pouvoir me lever au petit matin pour aller nourrir les pigeons au bord d’un lac. Je réservais se genre d’activité pour ma retraite, quand je ne pourrais plus boire, que je serais vieux, moche, en décomposition et que je n’attirerais plus personne physiquement, ma veille femme en première.

Enfin… Si je me mariais un jour et c’était loin d’être dans mes projets pour le moment. J’aimais profiter de ma jeunesse et de mon physique. J’aimais me mettre dans des états pas possible à ne quasi plus me souvenir de ce que j’avais fait la veille. Je voyais d’un très mouvais œil tout ce qui découlaient de la vieillesse. Une horrible image de moi à passer quatre-vingt ans me traversa soudainement l’esprit. Je me voyais avec une canne en bois, avançant à du 2 miles à l’heure, les cheveux gris, du moins pour le peu qu’il m’en restait, avec des vieux vêtements qui sentaient comme mes arrières grands parents. Un frisson me parcourait le dos, je n’avais vraiment pas envie de devenir comme ça.

Chris – Mon matelas était si confortable, je te jure faudra que tu l’essaies un de ses jours…

Oups une phrase mal placée, mais ce n’est pas grave, j’avais l’habitude de lâcher des conneries par moment, et puis, même si elle savait parfaitement bien comment je pouvais être avec les filles, elle savait que je n’avais aucune idée derrière la tête en disant cela. Et puis elle était peut être un peu trop subjuguée par l’écureuil qui venait faire le fou entre nous que pour relever ce que je venais de dire.

Chris – Une petite amie ? Non pas dans mes souvenirs, et si jamais l’envie me prend d’avoir une copine fixe, je te promets que tu seras la première au courant. En plus t’imagine pas du progrès que j’ai fait… je me suis réveillé sans inconnue dans mon lit cette fois ci !

Il m’était arrivé plus d’une fois de me retrouver avec une fille dont il m’était totalement impossible de me souvenir de son nom. C’était dans ce genre de situation que je me rendais compte qu’il serait peut-être temps de moins forcer sur l’alcool pendant mes soirées pour au moins me souvenir du prénom de mes conquêtes ou simplement de la nuit qu’on venait de passer ensemble. C’est vrai, imaginez qu’un jour je me réveille avec un homme à mes côtés ?

J’avais pris l’habitude dans ce genre de moment de m’éclipser en me réveillant, laissant en plan la fille encore totalement endormie, quitte à aller terminer ma nuit chez un ami. J’étais loin d’être le genre de personne à offrir le petit déjeuner au lit à la personne avec qui je venais de réviser le Kama sutra

Chris – Et toi, les amours ça donne quoi ?

Il est vrai que, contrairement à ce qu’elle pense, je ressens quelque chose pour elle, je ne ressentais aucun malaise à parler de ses relations amoureuse quelque soit. Je m’étais fait à l’idée qu’on ne formerait jamais un couple car j’étais le premier à refusé. J’étais bien incapable de pouvoir me mettre dans une relation stable avec n’importe qui.

J’avais du mal à m’imaginer vieux, c’était certainement la chose qui me faisait le plus peur au monde, la seule chose même, c’était pour ça que j’espérais mourir assez jeune, ou fait partie de ses rares vieux encore en forme à quatre-vingts ans. Plus d’une fois je m’étais imaginé mourir d’une crise cardiaque en faisait du saut à l’élastique parce que mon cœur n’était pas en forme, ou encore en faisant une dernière fois l’amour. C’est vrai que c’était une image assez morbide, qui prenait le temps de s’imaginer comment il aimerait mourir ? Ce ’est pas le genre de chose auxquels ont pense à 22 ans surtout que j’adorais la vie.

Chris – Faudrait déjà que je sois encore attiré par ma vieille femme toute fripée. Elle finira par se servir d’un sexe à pile…

Sans vouloir jouer sur les mots… Je n’osais déjà pas penser qu’il arrivait encore à mes grands parents de coucher ensemble, alors que l’un d’entre eux puisse utiliser se genre d’objet… Non merci… Si j’avais du mal à me mettre à l’idée que j’allais devenir vieux, le faite que je pouvais rester toute une vie avec la même fille m’était encore plus impensable.

Chris – Berk, je viens d’avoir une image horrible en tête

Je chassais rapidement cette vision avec ma grand-mère pour me concentrer sur ce que Lily était en train de me dire concernant mon matelas… Elle n’avait pas l’aire totalement contre, à la seule condition que je dorme dans mon canapé. L’idée n’était pas forcement des plus agréables car je détestais dormir dedans, mais tant pis.

Chris – t’es peut-être trop occupée que pour t’en rendre compte… Mais tu peux venir tester le mien quand tu veux… Promis je ne quitterais pas mon canapé.

Ca devait être la première fois que je proposais à une fille de tester mon matelas sans avoir l’intention d’aller la rejoindre dedans. J’étais fier de moi, pour une fois que je faisais des efforts. Apparemment, elle était fière de moi aussi, mais pas pour la même raison, mais ce n’était pas faux ce qu’elle disait, c’était peut être la première nuit que je passais seul depuis un petit moment.

Chris – Ce n’est pas de ma faute si la plus part ne sont pas assez bien pour moi… Mais quinze ans me semble assez raisonnable…

D’ici là, j’aurai 37 ans. C’était une bonne perspective d’avenir de vouloir se poser quand on approche de la quarantaine non ? Je refusais poliment la cigarette qu’elle me proposait, bien que je me pourrissais l’intérieur avec tous les alcools que je pouvais boire, je détestais la cigarette, autant en fumer qu’en sentir l’odeur mais bon je n’allais pas faire mon emmerdeur en l’empêchant de faire ce qu’elle veut en sachant très bien qu’il y avait des changes qu’elle m’envoie clairement chier.

Ses relations amoureuses étaient totalement similaires aux miennes, et comme elle le disait elle-même, ça lui ressemblait. Depuis le temps que je la connaissais, jamais je ne l’avais vue en couple avec quelqu’un… Quelle jeunesse décadente, c’était vraiment une vie de passer d’un partenaire à l’autre sans les compter et boire jusqu’à ne plus se souvenir de sa soirée ? Et bien, je vais vous répondre moi… Ma réponse est bien évidemment positive, merde faut s’amuser tant qu’on est jeune non ?

Chris – On va faire un pacte ! Si tu te mets aux relations sérieuses… Je m’y mets aussi ! C’est une bonne idée non ?