Totale distraction (Chris) //TERMINE//

Stop ! Arrêtez vous, je sais exactement ce que vous êtes en train de penser, c’est surement un truc du genre « Mais depuis quand Chris Turner sait qu’il y à une bibliothèque ici» pour être sincère, je ne sais pas moi-même la réponse, il était déjà assez rare que je me rende en cours et bien que ma « tutrice » croyais dure comme fer qu’il était possible de faire quelque chose de moi au niveau des études, je savais très bien qu’a ce niveau j’étais un vrai cas désespéré et que je passais dans les années pas grâce au fait que je brillait de toute intelligence, quoi qu’il faut être assez brillant pour manipuler l’administration comme je le faisais à chaque fois que la proclamation venait…

Même si une bibliothèque était loin d’être mon élément, il n’empêche que j’étais tout de même assis là juste en face de l’étagère R1, R représentait la première lettre du nom de famille de l’auteur et deux parce que c’était le premier rayon des r… Et oui j’avais même compris le système de rangement… Etonnant non ? Bref j’ai il y a pas longtemps entendu parler d’un livre qui parlait des plus grande arnaque du monde entier depuis des dizaines d’année, et j’avais envie de savoir comment mes « ainés » s’y était pris, peut-être que je pourrais améliorer leur tactique et ne pas me faire prendre contrairement à eux…

Je ne pu m’empêcher de lever mon regard de mon livre quand j’entendis quelqu’un prendre un livre dans le couloir juste à côté du mien (les S si vous avez bien suivit). Cette fille, j’étais persuadé de l’avoir déjà vu quelque part… mais où ? Je n’en étais pas certain, mais je penchais pour les rares cours de Lucy auxquels j’avais pris la peine de me rendre, mais il devait y avoir un truc en plus pour que je me souvienne autant de son visage, car j’étais bien incapable de me souvenir de la tête qu’avait les autres étudiants qui avaient besoin de soutiens de la part de Lucy ou d’un autre tuteur…

Ca y est j’ai trouvé ! J’avais appris par hasard depuis peu qu’elle était assez riche pour vivre dans une belle villa… Enfin par hasard, façon de parler, c’était mon père qui s’est amusé à faire des recherches sur tous les étudiants que j’étais susceptible de croiser quand il a appris que j’allais avoir des cours de rattrapage…Et vu la taille de la demeure dans laquelle elle habitait j’en avais rapidement déduit qu’elle était riche, c’était le genre de chose que je sentais à dix kilomètre à la ronde. J’hésitais à aller la voir, je n’avais pas pour habitude de travailler sans que mon père soit derrière moi, mais apparemment il était temps que je travail en solo, je n’avais franchement pas été discret à la fixer comme je l’avais fait, et pour preuve elle soutenait mon regard autant que je le faisais.

Je m’étais levé pour la rejoindre sans faire un bruit, histoire de ne pas déranger les personnes qui étaient en train d’étudier autour de nous. Je ne savais pas encore ce que j’allais lui dire, ni ce que j’allais faire, mais je n’avais plus le choix, sinon je passais pour un idiot qui fixe mon entourage sans aucune raison.

« Roméo et Juliette ? Un grand classique… Tu ne prendrais pas des cours avec Lucy par hasard ? »

Belle entrée en matière, je savais dès à présent que j’allais jouer la carte de l’étudiant qui prenait des cours avec la même tutrice, il faut dire que c’était le seul point commun que l’ont avait sur lequel je pouvais démarrer une conversation.

Est-ce que je devais me sentir coupable de l’avoir arrêté en plein milieu d’une lecture passionnante d’un bouquin des plus connus au monde ? J’en savais trop rien, pour en être encore qu’aux premières pages après une quinzaine de minutes, il ne fallait pas vraiment être inspiré par l’histoire, de plus tout le monde connais cette œuvre de Shakespeare sans jamais l’avoir lue, moi par exemple, pas besoin de se plonger le né dedans pour savoir que les deux héros mourraient à la fin.

J’avais moi-même arrêté ma lecture à l’arrivée de la jeune femme, faire connaissance d’une personne que je soupçonnais riche était beaucoup plus intéressant que de lire un livre qui explique toute les plus grosses arnaques du monde entier. Pas discret de lire ca devant tout le monde vous allez me dire, mais j’avais l’avantage de faire des études de marketing, je pouvais rapidement prétendre que je faisais un travail qui portait sur le sujet, bien qu’il était toujours intéressant de lire ce genre de livre pour la culture générale, pour pas se faire avoir des manières stupides… Je vous le dit moi, être arnaqueur est un métier vraiment subtil.

Je fus soulagé de l’entendre dire qu’elle prenait bien des cours avec Lucy, je n’avais pas très envie de passer pour un imbécile en me trompant totalement sur le sujet de quelqu’un, bien que j’étais à peu près sur de moi, comme tout le temps en faite.

« Il me semblait bien t’avoir déjà vu quelque part. Désolé de t’avoir fixé comme je l’ai fait, ce n’était vraiment pas discret, mais j’arrivais plus à me souvenir où je t’avais déjà croisé »

Et c’est vrai je l’étais, ce n’était pas dans mes habitudes de regarder quelqu’un aussi longuement, mais je ne lui avais tout de même pas avoué toute la vérité, vous me voyez lui dire qu’en faite je suis là parce que son argent m’intéresse beaucoup, enfin en admettant que mon père ne se trompe pas sur elle, peut-être que la villa dans laquelle il m’avait dit qu’elle habitait n’appartenait pas à sa famille. A première vue, elle n’était pas du genre à vouloir étaler son argent, dommage, parce que c’est toujours plus facile pour moi quand ils le sont.

J’avais pris place juste à côté d’elle avec autant de silence que je ne l’avais fait quelques secondes auparavant pour aller la rejoindre, la remerciant d’un sourire sincèrement, je me demandais pas la même occasion quelle était mes réelles lacunes dans les études… Le faite que je ne fasse rien de mon année ? Certainement.

« Je crains de ne pas avoir assez de doigts sur chaque mains pour énumérer toutes mes lacunes, mais je crois que ma fainéantise au niveau des études y est pour quelque chose »

On ne pouvait pas vraiment me considérer comme un élève de Lucy, je prenais la peine de me rendre en salle de tutorat que très rarement, et quand c’était elle qui venait à moi, prétextant qu’elle voulait faire de moi quelqu’un de bien, je refusais toute aide de sa part, sans vouloir me venter, je savais que j’allais avoir mon diplôme sans son aide, et l’avoir en quelque sort à mes trousses étaient quelque chose dont je ne me ventais pas vraiment, mais pour fois ça allait me servir…

« Et les tiennes ? C’est elle qui te fait lire du Shakespeare ? »

Elle n’avait pas tord en disant qu’on avait tous une période dans la vie où on avait plutôt envie de rien au lieu d’étudier des trucs inutiles, mais cette période semblait être constante chez moi, du plus loin que je me souviens dans ma vie d’étudiant, je ne me rappelle pas avoir déjà ouvert un cours pour le travailler à fond, j’avais plutôt l’habitude de regarder vite fait les pages une petite dizaine de minute avant le contrôle, cette tactique n’avait pas toujours porté ses fruits, mais j’ai toujours réussi mes années, c’est vrai que, quand papa allonge la monnaie c’est tout de suite beaucoup plus simple de réussir, mais il ne l’avait pas tant de fois que ça…

« Le retard ? Mademoiselle sèche les cours ? Pas bien ça »

J’avais dit ça sur le ton de l’humour, je n’avais rien à dire, j’étais au abonné absent depuis mon inscription à l’université, et même encore avant en y réfléchissant. Etre assis sur une chaise à écouter un professeur dire des trucs dont tout le monde s’en contre balance n’avait jamais été quelque chose pour moi. Peut-être que c’était du au fait que je gagnais déjà en quelque sorte très bien ma vie, de façon pas très honnête, certes, mais je la gagnais. Si j’étais ici, c’était juste pour faire plaisir à ma mère qui me répétait sans arrêt que j’avais les capacités pour réussir, et bla bla bla, tout ce qu’une mère disait à son enfant.

Quand elle m’annonça que Roméo et Juliette était une idée de Lucy, je n’étais pas vraiment étonné, mais je me demandais tout de même qu’elle était le rapport avec sa vie, était-elle en train de vivre un amour impossible ? Si c’était le cas, j’espérais tout de même qu’elle n’allait pas finir comme les deux héros, ça serait dommage. C’est certainement pour ce genre de stupidité que je ne m’étais jamais accordé un peu de temps pour tombé amoureux, je n’avais vraiment pas envie de finir six pieds sous terre comme ces deux là. J’avais conscience que ça ne terminait pas toujours comme ça, mais je détestais presque tout ce qui se rapprochait du romantisme et des trucs dans le genre… Je préférais de loin m’amuser à gauche et à droite plutôt que de me cassé pour une durée indéterminée.

« Une certaine logique ? Tu veux un secret ? »

Je m’étais approché de son oreille près à le lui dire comme si s’était le secret le plus secret du monde entier, comme s’il n’avait jamais été révélé auparavant. Ces tout bas que je prononçais ces quelques mots

« Ils meurt à la fin du livre… J’espère que tu ne vas pas finir comme eux… »

Qui serait motivé à lire ce livre ? J’étais persuadé que le livre que j’ai commencé était certainement plus intéressant que le sien, peut-être moins célèbre mais beaucoup mieux à mon humble avis.

J’étais d’ailleurs apparemment griller sur le contenu de mon livre. Ce n’était effectivement pas Lucy qui m’avait conseillé de le lire, qui d’autre que mon cher père le ferait ?

« Non c’est pas elle, mais c’est le sujet qu’on m’a imposé pour un travail, vu que je n’étais pas là au cours quand on pouvait le choisir soit même… J’avais pas vraiment le choix… »

Qu’elle ne se soit pas présentée au cours ces deux dernières semaines ne me regardait pas et au fond, ca ne changeait rien pour moi, elle faisait ce qu’elle voulait non ? Mais je trouvais cela assez « admirable » qu’elle décide de rattraper les cours qu’elle avait manqué, c’était quelque chose dont jamais toujours été incapable de faire, limite je préférais supporter le cours que de faire des heures supplémentaires.

« Pas commode tu dis ? maaaais non… C’est juste que… Non en faite t’as raison… »

Ce n’est pas qu’elle n’était pas commode, c’est juste que j’avais l’impression qu’elle était prête à me pendre à chaque fois que je feinte avec grande classe ses cours de rattrapage, c’est tout rien de plus. Peut-être pas à ce point, mais je suis certain qu’elle pouvait être très sympa en tant qu’amie, je n’avais juste pas cette chance de m’en rendre compte.

L’entendant rire, je ne pouvais m’empêcher de rire avec elle, peut-être moins fort, mais je riais tout de même, vive le rire communicatif. Je savais que la révélation que je venais de lui faire était un peu ridicule, surtout qu’elle devait connaitre aussi bien que moi la fin de son livre, mais il y a des jours, presque tout les jours pour être sincère, il fallait que je dise au moins un truc stupide dans ma journée.

Voir tout ses étudiants se retourner vers nous en nous fixant d’un air pas très amical me fis soudainement rappeler qu’on était dans une bibliothèque, chose que j’avais oublié depuis quelques temps quand même, il faut avouer que je n’étais pas un habitué non plus

« Tragique, certes, mais c’est de leur faute. S’ils étaient jamais tombé amoureux l’un de l’autre ça ne serait jamais arrivé, et puis même si Roméo avait attendu rien que trente seconde avant de boire son foutu poison, ils seraient tout les deux encore vivant »

J’étais conscient que j’étais en train de dénigrer la pièce elle-même en entière, mon ami William se retournerait dans sa tombe s’il m’entendait parler de son œuvre comme j’étais en train de le faire, et ses fans seraient surement près à me sauter dessus pour m’arracher les yeux si j’avais dit ça devant eux, mais ce livre avait beau faire des œuvre littéraires les plus célèbre, je n’avais pas envie de le lire par le simple faite qu’il parle d’amour, voir le film avec Dicaprio m’avait suffit
Heureusement pour mon petit cœur, la conversation tourna rapidement sur l’arnaque, voila quelque chose que j’ai beaucoup plus, mais ça elle n’était pas censée s’en rendre compte. J’étais assez étonnée qu’elle dise qu’au fond d’elle, elle admirait les arnaqueurs même si elle n’avait pas la même vision du monde qu’eux, ce n’était pas commun d’entre ça.

« A t’entendre on croirait que tu es en train de dire que l’arnaque est un grand art…mais je ne suis pas d’accord, comme si certaine ramait pas pour se faire un peu d’argent, il faut qu’il y ait des imbéciles pour le leur choper. Je ne sais pas ; les mecs qui font ça au aucune respect des autres… »

Je ne disais pas ça méchamment et j’admettais avoir du mal à démonter mon propre métier, surtout quand dans un sens, on donnait des qualités aux arnaqueurs, mais lui dire que je trouvais aussi qu’il fallait être super intelligent pour arnaquer les gens, et croyez moi, c’est parfois assez compliqué de tout planifier de a à z, n’étais pas la meilleure des solutions

« Mais qu’on soit d’accord… Le sujet de mon travail ne porte pas sur le comment arnaquer les gens mais bien comme éviter les fraude en tout genre »

Maintenant que j’y pense, ça pouvait être marrant de faire un travail sur comment ne pas se faire prendre à toutes les arnaques que mon père et moi montions ensemble… Même mieux… sortir un de livre qui les mènerais sur le mauvais chemin, certain y croirait et ca nous faciliterais bien la tache

« Ah désolé, j’ai tendance à oublier de me présenter par moment… moi c’est Chris. Enchanté de faire ta connaissance »

Je savais pas ce qu’il m’arrivait mais c’était quand même la deuxième fois en très peu de temps que je n’avais pas pris l’initiative de me présenter… Bizarre

Contre l’amour ? Non je ne pense pas, mais j’avais simplement une sainte horreur des jeunes couples qui se disaient amoureux pour la vie, cette façon dont ils n’en avaient que pour leur copain/copine et la manière dont certain pouvait avoir de s’embrasser à ne plus savoir respirer me donnais parfois envie de vomir, bon j’y allais peut-être un peu fort là mais il n’empêche que je prenais souvent un malin plaisir à rire quand j’apprenais que se genre de couple venait tout juste de rompre.

« Pas que j’y crois pas c’est juste que je ne suis pas du genre à vouer presqu’un culte à la personne avec qui je suis et à crier sur tout les toits que je vais faire ma vie avec… Mais cela dit, c’est vrai que je suis encore jamais tombé amoureux… »

Je n’avais jamais pris la peine non plus d’essayer d’apprendre à connaitre une fille pendant que je sortais avec, j’aimais ma liberté et l’idée d’avoir une copine essayant toujours de m’emmener partout avec elle me donnait encore moins envie de m’engager pour plus d’une semaine.

Cherchait-elle à ce que je lui dévoile la véritable raison de ma lecture où pensait-elle simplement être sincère envers moi en m’avouant qu’elle trouvait que le métier d’arnaqueur n’était pas à la portée de tout le monde. La deuxième solution me semblait la plus appropriée, surtout que j’étais loin de lui avouer que j’arnaquais le monde entier depuis que j’ai cinq ans, à part mon père, une seule personne était au courant et je n’avais pas vraiment envie que sa change. J’adorais l’entendre dire que l’arnaque était un grand art et qu’il fallait est doté d’une grande intelligence pour manipuler les gens comme on savait très bien le faire, mais je ne devais pas bomber le torse en lui annonçant que je faisais partie de se monde.

« Au moins on est d’accord sur un point… L’arnaque, c’est pas la meilleure chose au monde »

J’avais maintenant confirmation sur la petite fortune qu’elle devait avoir, bien que je ne doutais pas de ce que pouvais dire mon père, surtout quand cela concernait l’argent. Maintenant savoir que son paternel à elle s’intéressait beaucoup à comment éviter les fraudes du monde entier allait un peu compliquer les choses, j’allais devoir redoubler de prudence…

Je ne pouvais m’empêcher de sourire quand elle fit allusion au faux amis que l’argent et le statut social ramenait souvent. C’était une chose dont je n’avais jamais souffert, je savais bien qu’une grosse partie des personnes que je connaissais étaient là pour espérer avoir quelque chose de ma part, mais ce qu’il ne se rendait pas compte c’est que c’est moi qui leur pompais une partie de leur fric… Vraiment scandaleux…

« Peut-être que ton père pourrait m’aider pour mon travail s’il s’y connait bien pour éviter les fraudes »

C’était la seule excuse que j’avais trouvé pour espérer avoir un entretient avec son père, même si je ne pense pas qu’elle m’ait vraiment prit au sérieux. Je venais à mon tour de remarquer qu’on était de moins en moins désirer dans la bibliothèque, faut dire qu’on avait pas pris la peine de baisser un peu la voix alors que des pauvres étudiants essayaient tant bien que mal de se concentrer sur leur cours

« Seulement si tu me laisses te l’offrir… Laisse moi juste le temps d’aller encodé mon emprunt et on se rejoint là-bas si tu veux »